Claude Reinert

J'ai récemment eu le plaisir de collaborer avec Claude sur un projet normand et ai rencontré à cette occasion une personne sympathique, rigoureuse et investie. J'adresse toutes mes condoléances à ses collègues et ses proches.

Claude Trop tôt. Tu es parti beaucoup trop tôt. Tu ne nous as pas habitués aux histoires pas drôles. Trop tôt, beaucoup trop tôt, mais quelle chance d’avoir croisé ton chemin. Deux ans, ce n’est pas beaucoup, et en même temps c’est énorme. Partenaire de travail et copain, on ne quittait jamais une conversation sans un paquet de plaisirs. Tu étais plus qu’un partenaire et un copain, tu étais un récit. C’est sûr, il était préférable d’avoir un peu de temps avant de s’asseoir à côté de toi pour bosser. Tes exposés offraient à ton interlocuteur des portes ouvertes pour réfléchir et choisir. Nous savions que nous aurions des solutions, et ça, c’était un sacré cadeau. Ton exigence t’imposait de tout comprendre, dans le moindre détail. Tu étais architecte, ayant étudié et suivi plusieurs chantiers de bâtiments. Je t’ai mis entre les mains, des projets d’espaces publics et ce ne fut pas un problème. Tu maîtrisais les lignes droites. Tu maîtrisais aussi très bien les chemins de traverse. Les anecdotes venaient par surprise, nous embarquant sur des routes sinueuses et riches en couleur, comme un voyage en moto, avec des haltes pour consulter la carte Michelin et changer de parcours. Mais à la fin, nous arrivions à destination. Claude, ton cœur t’a lâché, mais le nôtre restera bien accroché à toi. Nous te remercions.